NOM: DAYSTEAN
PRENOM(S): Ryas
SURNOM(S): Machiavelli, Eli
CAMP: Rogue
RACE: Humaine
MATRICULE: 75-DARY-4769
EMPLOI: Agent Rogue
DESCRIPTION PHYSIQUE: de type caucasien, solidement bâti, Ryas se rapproche néanmoins plus du type quelconque que de l'athlète. Mesurant 1m79 pour 80Kg il possède un corps musclé mais sans excès. Son corps, plutôt harmonieux, est caché par une pilosité abondante. Il ne laisse pas une impression mémorable au premier regard, mais lorsque son regard noir vous scrute, vous avez le sentiment qu'il vous dissèque l'âme. Ses cheveux, coupés plutôt courts, ont sans cesse l’air d’être défaits et mal lavés. Son visage sait se parer de sourires rares mais éclatants, qui contrastent étrangement avec le reste du personnage.
CARACTERE : Fin psychologue et calculateur, Ryas analyse sans cesse son environnement et les gens qui l’entoure. Il a appris à user de discrétion tant dans sa manière de scruter que dans sa façon d’être. D’humeurs excessivement changeantes, il reste peu loquace même s’il a une profonde tendance à dénigrer tout le monde. Dénué de toute once d’impulsivité et de moralité, maître de lui constamment, il est malgré son apparence très rigoureux, voire maniaque. Froid au premier abord, ses remarques sont souvent acerbes mais toujours appropriées. Il joue avec l’ironie comme un véritable maestro. Ses rires savent se montrer francs mais, après coup, une pointe de sadisme transparaît souvent. S’amusant du coté prévisible de l’être humain, il sait s’adapter parfaitement au caractère de son interlocuteur. Ne laissant rien au hasard, sa nature profonde est maintenue dans un tel carcan, qu’on ne sait jamais à quoi s’en tenir avec lui.
GOUTS : très éclectiques, il ne s’intéresse qu’à ce qui peut lui être utile un jour ou l’autre. Il se laisse néanmoins parfois aller à des lectures qu’il chérit tout particulièrement, ses auteurs fétiches étant Dante, Sade et Machiavel, ainsi que certains Sophistes (Gorgias,Prodicos et Hippias) et philosophes (Kant, Nietzsche, Hegel, Heidegger et Freud) . Il aime aussi à l’occasion ressortir sa culture typiquement française surtout face aux américains de souche, afin de se délecter de leur ignorance. Féru de Théologie, il est fasciné de l’emprise que peut avoir la religion sur l’être humain.
HISTOIRE : ATTENTION : Cette biographie est à relativiser. Elle a été établie d’après nos dossiers et enquêtes ainsi que de plusieurs séances d’hypnoses. Mais au vu de sa connaissance en psychologie, de son coté manipulateur et de sa capacité naturelle à la mythomanie, il convient d’y apporter un moindre crédit. Son passage par la légion étrangère française brouille en effet de nombreuses pistes et nous empêche de vérifier ses dires avant cette période. Son nom est évidemment un nom d’emprunt crée par la légion, et même au cours des séances d’hypnoses, nous n’avons pu établir son identité originale, tant d’un point de vue administratif que psychiatrique. Néanmoins, voici les faits les plus probables de sa vie :
Ryas semble être né aux abords de Lyon au début de l’automne 1975. Sa mère, Lise, avait à peine 15 ans lors de son accouchement, vivant dans la rue et sans revenus. Son père présumé, jeune voyou notoire surnommé Al, faisait partie d’une bande qui s’adonnait au pickpocket, au racket et au trafic de drogue. Un soir le gang d’Al viola la jeune femme et la séquestra dans un taudis pour satisfaire leurs fantasmes pervers. Ils la droguèrent afin de la rendre plus docile. Devenu accro au crack, elle offrait son corps à la bande pour une misérable dose. Quelques semaines plus tard, Al la prit sous son aile et lui fit faire le trottoir. Ryas naquit quelques mois plus tard sur un tas de cartons délabrés. Afin de rentabiliser son absence durant sa grossesse, Al obligea Lise à augmenter la cadence et la fréquence des clients. Jusqu’à l’age de quatre ans, Ryas restait la moitié du temps enfermé dans un placard tandis que sa mère « travaillait » dans la même pièce. De temps à autre, il assistait au triste cérémonial de la prise de crack, et de l’inéluctable séance de « jambes en l’air » qui s’en suivait. Précoce, le jeune Ryas apprit à lire dès l’année suivante grâce à l’aide de la concierge du taudis dans lequel il habitait. Il observait de ses yeux innocents tout ce que la vie lui réservait de plus vil, tandis qu’il se réfugiait dans ses lectures. Deux jours avant ses cinq ans, Ryas lisait dans son placard, à l’aide d’une blafarde bougie, lorsque Al, visiblement sous l’emprise de la drogue, débarqua avec toute sa bande dans la chambre de Lise. S’en suivit un viol collectif d’une telle violence et avec un tel sadisme que la jeune femme succomba sous l’étreinte de ses bourreaux et sous le regard de son fils. La macabre et perverse séance de torture dura encore plusieurs heures après la mort de la jeune femme de 20 ans. Ryas ne pleura pas, même s’il ne pouvait détacher son regard de l’embrasure de la porte à travers laquelle il contempla longuement le corps inerte de sa mère. Et sans un bruit, sans un mot, sans un cri, ni même une larme, il quitta la chambre puis l’immeuble délabré, sans cesser de ressasser la scène à laquelle il venait d’assister. Au bout de 3 mois d’errances et de survie précaire dans la rue, il fut recueilli par les services sociaux et fut placé à la DASS. A six ans et demi, il fréquenta pour la première fois une cour d’école. Malgré de grandes difficultés d’intégration, il était bon élève. Discret et renfermé, il regardait avec envie les autres gamins qui retrouvaient ses parents. Mais à chaque fois, l’image de sa mère s’imprimait sur sa rétine, et il en vint à maudire son père d’une haine farouche. A sept ans et demi, il perça l’œil d’un autre élève avec un compas et avec un tel sang froid que son professeur en fut terrifié. Placé en maison de correction, il suivit les programmes scolaires pour jeunes en difficulté durant les trois années qui suivirent. Responsable de nombreux heurts, il ne fut que rarement mis en cause directement, car il n’avait pas son pareil pour exacerber les mauvais cotés de ses petits camarades. A 10 ans, ses instituteurs jugèrent même que son comportement était exemplaire. Un démon dans le corps d’un ange ! Un an plus tard il fut placé dans une famille d’accueil sans enfants. Là il adopta l’attitude du parfait garçon, en façade du moins, car il avait su manipuler les plus indisciplinés et les rassembler autour de lui. Ainsi protégé par sa petite bande, il se livra à du racket, des bagarres et même a des abus sexuels. A douze ans, il se lança dans le trafic de stupéfiants. Et c’est moins d’un an plus tard que par le plus grand des hasards qu’il croisa Al, son père, lors d’un deal. La vue de son visage provoqua comme un électrochoc au jeune garçon, qui réprima sa rage naissante afin de laisser place à une haine toute calculée. Il ne voulait pas détruire le semblant de vie parfaite qu’il s’était construit au cours de ses dernières années. Alors il fomenta un plan machiavélique pour piéger son père. Tout en dealant, il préleva durant des mois un peu de chacune des doses qu’il livrait. Et lorsqu’il eut quinze ans, par une voie anonyme, le fournisseur d’Al eut vent que ce dernier jouait un double jeu, et le boss d’Al trouva la drogue accumulée par Ryas chez son père. Il fut décidé qu’Al devait servir d’exemple. Ryas se débrouilla pour assister à la scène de torture, au bout de laquelle le corps encore en vie d’Al fut jeté aux cochons d’une ferme aux alentours de la ville. Assis sur la barrière de l’enclos, Ryas se délecta du spectacle que lui offraient les porcs se nourrissant du corps agonisant de son père, durant près de quatre longues heures. Fier de sa vengeance, un vide s’était créé en son for intérieur. Et tout ce qu’il avait fait jusqu’à maintenant perdit son sens. Il avait quinze ans, son père était mort, sa mère était vengée, mais sa vision de l’avenir lui semblait si noire, qu’il décida de prendre en main son destin. Il abandonna peu à peu sa bande, et se consacra à des études scientifiques, lisant tout ce qui lui tombait sous les yeux. C’est à cette époque qu’il se découvrit une passion pour la théologie et une fibre humaniste. Rentrant dans le rang, il se fit discret sur son passé tandis qu’il rentra à l’université avec un an d’avance. Il y rencontra Marie, une autre étudiante, avec qui il eut ce qui semble être sa première relation stable. Véritable beauté juvénile, Marie lui voua un amour profond, malgré le fait qu’il ne comprenait pas ce qu’elle pouvait lui trouver. Il apprit à apprécier la vie, et malgré des cauchemars récurrents, il découvrit les plaisirs simples. Malheureusement lors d’une dispute, elle voulut le quitter. Son sang ne fit qu’un tour et il étrangla la pauvre fille comme si elle était responsable de tous les maux de son enfance. A nouveau maître de ses gestes, il se rendit compte de l’horreur de son crime. Il récupéra les papiers de sa mère, et se présenta à la légion étrangère. Là on lui donna une nouvelle vie. Il y passa cinq années dont les dernières au 2ème REP, le plus prestigieux des régiments, en tant que commando parachutiste. Durant toutes ces années, il n’abandonna jamais ses lectures, beaucoup plus précieuses à ses yeux que ses compagnons, des lectures maintenant beaucoup plus orientée sur la psychologie humaine. Peu à peu ses démons le quittèrent, et la fatigue consécutive aux entraînements les plus rigoureux du monde vint à bout de ses cauchemars. Nous n’avons aucune information sur les opérations menées lors de cette période (1992 à 1997). A la fin de son contrat, il eut une nouvelle identité, et décida à 23 ans de partir pour les Etats-Unis, armé de son tout nouveau passeport. Il débarqua à New-york, et ne mit pas longtemps à avoir la fameuse « green card ». Il reprit ensuite des études de psychologie et c’est là qu’il fut recruté par une association d’étudiants. Il gravit rapidement les échelons de la pseudo secte qui possédait de nombreuses ramifications dans les milieux politiques. Ses capacités naturelles à l’analyse humaine, son coté calculateur et manipulateur, lui servirent pour se faire embaucher par une grande firme de management. En 2001 lors d’un recrutement civil, la NSA lui proposa un poste d’expert en psychologie. Ses supérieurs ne mirent pas longtemps à se rendre compte de ses capacités et ses relations aidant, il fut muté à 29 ans au service des opérations spéciales, dans la section planification. Son métier consistait à élaborer des plans d’actions ponctuelles et il y fit des merveilles, planifiant des actions subtiles et vicieuses. Son sang froid, ses analyses percutantes et ses capacités l’amenèrent à faire du terrain. Il y côtoya ceux que le cinéma mettait sur un piédestal, ces héros, émissaires d’une civilisation décadente. Il apprit non seulement à les détester, mais il pu entrevoir aussi les faiblesses et travers d’un système qui se méfiait de lui et le dénigrait du fait de ses origines. Fréquentant bien des pays, bien des services secrets, et encore plus de soldats, il se balada parmi eux comme un fantôme arpente un couloir vide, il observait en sa qualité de contrôleur des opérations chaque faille humaine comme autant d’imperfections qu’il devrait un jour corriger. Dans cette nouvelle affectation il devait préserver la NSA des regards curieux et envieux des autres grandes institutions telles que la CIA ou le FBI. Il les mena dans des impasses et les manipula avec un tel brio qu’il reçu la proposition de rejoindre la section rogue. Il considéra cette dernière comme une chance de pouvoir enfin régenter et remettre sur les rails cette civilisation qu’il avait appris à haïr. Avide de perfection et du contrôle absolu de soi, ardent défenseur de cette humanité qu’il jugeait juvénile et incapable de se prendre en main seule. A 32 ans révolus, il rejoint cette section qui allait enfin lui donner les moyens de redresser la barre de ce navire voué à la destruction, cette nef qui naviguait dans des eaux troubles, cette frêle embarcation qui avait abusé de tout ce que la nature lui avait offert, ce bateau délabré qu’était la civilisation pour l’humanité.
Propos recueillis par les docteurs Emilson et Swarkovich en présence du directeur adjoint de la NSA – Août 2008.
AVATAR PRIS :
PRESENCE SUR LE FORUM : La semaine essentiellement, plus exceptionnellement le week-end.
MULTICOMPTE : Non
Bon jeux parmis nous 
